dimanche 27 septembre 2009

Le jardin de la villa de Bono en feu à Eze.



C’est dans le jardin que s’est déclaré un incendie d’origine indéterminée de la villa de Bono du groupe U2. Il avait acquis cette propriété pour une somme estimée à 3,8 millions d’euros en 1993.

Les pompiers sont intervenus avec des hélicoptères bombardier d’eau pour éteindre le feu. La maison n’aurait pas souffert, et Bono a décidé de les remercier par une tournée au champagne.

En 1986, 1.000 hectares avaient déjà été détruit par les flammes et l’on avait déploré une victime. Bono a tenu à poser pour une photo commémorative de l’évènement avec tous les pompiers.

samedi 26 septembre 2009

Mangiapan : « Il y en a qui parlent d’écologie, puis, d’autres qui la mettent en œuvre ».



Le Ficanas : Jean-Pierre Mangiapan, vous êtes le premier adjoint de Villefranche-sur-Mer et votre commune va être de nouveau éventré par des travaux. Que se passe-t-il ?

J.-P. Mangiapan : Nous avons demandé à Nice Côte d’Azur d’interrompre les travaux pendant l’été pour permettre aux habitants et aux touristes d’accéder sans problème au littoral et à la ville, mais ils vont reprendre et, enfin, prendre fin.

Le Ficanas : Ce sont des travaux vraiment nécessaire ?

J.-P. Mangiapan : Oui. Il en va de notre avenir. La construction de ce grand collecteur a pour but de drainer les eaux usées et de les envoyer vers celui de la promenade des Anglais et en finalité à la station d’épuration Haliotis. Le plus spectaculaire c’est la plage des Marinières. En effet c’est à cet endroit qu’arrivent les eaux de Saint-Jean-Cap-Ferrat, d’Eze et de Beaulieu qu’il va falloir remonter soixante-dix mètres plus haut au niveau de la basse corniche. Une pompe immense, pratiquement invisible va être installé pour cela.

Le Ficanas : Mais en ce qui concerne la ville même de Villefranche ?

J.-P. Mangiapan : Là, on va passer par les quais que l’on maintient ouvert jusqu’au 15 octobre pour ne pas trop handicaper les restaurants et les boutiques. Mais c’est l’accès à Villefranche par la basse corniche qui va être le plus difficile. Le boulevard Princesse Grâce et la partie niçoise de la route vont être pratiquement fermé une grande partie de l’hiver.

Le Ficanas : Ces travaux sont-ils vraiment indispensables ?

J.-P. Mangiapan : Allons-nous continuer à polluer la mer en y rejetant nos eaux sales ? Allons-nous faire de la rade un bouillon de culture où nous ne pourrons plus nous baigner, et où nos enfants n’oseront même plus s’approcher ? Faut-il vraiment nous laisser envahir par une pollution nauséeuse et dangereuse pour notre santé ?
Il y en a qui parlent d’écologie, puis, d’autres qui la mettent en œuvre et qui en parlent moins.
Villefranche remercie la Communauté Urbaine et son Président Christian Estrosi sans qui nous n’aurions jamais pu réaliser cette infrastructure.

Propos recueillis par Christian Gallo
© Le Ficanas®
Photos : Zulaan

jeudi 24 septembre 2009

Eze : La commune va-t-elle perdre une partie de son territoire ?


Il s’agit, c’est certain, de l’un des plus beaux cantons de France, avec les Alpes qui plongent dans la mer Méditerranée. Mais ce beau canton est traversé par des routes, les corniches, et une voie ferrée. Et l’on constate régulièrement que des éboulis viennent se déverser sur ces axes et constituent un danger pour la circulation.
Depuis le début de l’été, les six communes, dans le cadre d’un arrêté préfectoral, doivent harmoniser le plan d’occupation des sols. Il faut éviter à tout prix que les rochers tombent sur les voies de circulation et provoquent des accidents.
Les travaux qui seront entrepris doivent tenir compte de la bio-diversité selon les élus de Eze. Il leur est donc demandé d’envisager la cession de 26 hectares du domaine municipal à un organisme public, comme le conseil général ou le conservatoire du littoral.
Christian Fighera, délégué au SIVOM espaces verts, ne l’entend pas de cette oreille et signale que le SIVOM a déjà financé d’importants travaux. Pour lui «C'est un moyen détourné de récupérer des terrains aux communes. C'est de la spoliation.»
Stéphane Cherki pense que, de toutes façons, la préfecture obligera Eze à céder son territoire, car ce sont les communes qui sont à l’origine de la sécurisation de ces falaises.

Christian Gallo
©Le Ficanas®
Photo Jean Pierre Marro

Villefranche : le bassin de radoub en réhabilitation.


Depuis le début septembre, des travaux ont lieu sur le bassin de radoub du port de la Darse à Villefranche-sur-Mer. Il s’agit d’améliorer l’étanchéité de ce monument historique de 64 mètres de long et de 12 de large qui permet d’accueillir un ou plusieurs bateaux simultanément.
Actuellement le bassin est asséché et colmaté par une injection de résine et de coulis de ciment. Cette opération va permettre une grosse économie car, jusqu’à présent, il était nécessaire de pomper en permanence entre 60 et 80 mètres cubes par heure pendant les réparations de navires.
Ce que l’on sait moins, c’est qu’il s’agit là d’un véritable monument historique, inscrit à l’inventaire, exceptionnel en Méditerranée. Il est même le seul bassin de ce genre existant entre Toulon et Gênes. Il a été construit au XVIIIème siècle pour permettre la rénovation des galères. La première fut la Santa Barbara en 1739. Son activité se poursuivra jusqu’en 1944 où il fut partiellement détruit par les armées d’occupation. Mais, la guerre finie, le chantier naval Voisin va le remettre en état de fonctionnement.

Christian Gallo
© Le Ficanas ®

vendredi 11 septembre 2009

Les Stones à Villefranche


Mais non, ils ne sont pas là en ce moment ! Mais ils ont été là en 1971, dans la villa Nellcote. C’est dans cette villa qu’ils ont composé leur album « Exile on Main Street ». Un jeune photographe, Dominique Tarlé passionné de musique, va sympathiser avec Keith Richards, puis avec toute l’équipe.
Il va faire une série de clichés en noir et blanc, souvent intime, et finira par les suivre en tournée pendant dix ans.
Ces photos sont exposées en ce moment à Paris.

La Galerie de l'Instant. 46, rue du Poitou 75003 Paris. 01 44 54 94 09
Jusqu’au 31 octobre 2009. Entrée libre.

mardi 8 septembre 2009

Le zoo de Saint-Jean-Cap-Ferrat va disparaître dans quelques jours.





C’est cinquante années de souvenirs qui vont être balayé d’un coup au bénéfice d’un palace et d’un spa pour millionnaires.
En 1876 la presqu’île fait partie de la commune de Villefranche, la cité voisine de l’autre côté de la rade. Seuls quelques moutons paissent sur cet endroit aride qui, pendant les siècles obscurs, était devenu une base des pirates sarrasins. Au départ de la pointe Sainte Hospice, ils terrorisaient les habitants du pays.

Le maire de l’époque, David Désiré Pollonnais, fait creuser un réservoir d’eau douce de vingt millions de litres. C’est ce lac de 7.000 m2 qui va permettre à la végétation de se développer sur la presqu’île. L’eau s’écoule du haut d’une cascade, qui existe toujours, et les niçois s’empressent alors de venir, en fin de semaine, pique-niquer dans ce parc luxuriant.
En 1950, la faune rejoindra la flore. Les premiers oiseaux et les primates sont installés et le lieu se transforme en parc zoologique qui, avec les années, présente plus de 750 espèces, non encagées, dans un habitat naturel.

On est loin de ces zoos sinistres où l’on se promène entre des cages. Ici, tout est intégré dans la nature, et les bêtes n’ont pas vraiment l’air malheureuses. Ce merveilleux outil pédagogique va disparaître au profit du plaisir de quelques nababs. Nombreux sont ceux qui ont demandé à René Vestri, le maire, d’intervenir rapidement pour soutenir ce zoo attirant des centaines de milliers de visiteurs dans sa commune. Mais ce dernier vient d’annoncer qu’un milliardaire britannique va construire en lieu et place un centre de remise en forme. « À la fin du mois, ils débarrassent tout, le zoo, c’est terminé » vient de déclarer René Vestri.

En réalité la transaction entre le milliardaire Robert Bourne et Veolia avait été conclue pour 11 millions d’euro en novembre dernier, mais tenue secrète.

C’est fait. Saint-Jean-Cap-Ferrat va devenir définitivement un reposoir pour nantis richissimes !

Christian Gallo
© Le Ficanas ®
Photos Christian Gallo

Dernière minute : Une pétition vient d’être mise en place pour sauver le zoo de Saint-Jean. Vous pouvez y adhérer :http://www.facebook.com/group.php?gid=45014430266

lundi 7 septembre 2009

Participez à la Course du Trophée à La Turbie


Dix-neuf kilomètres en courant, cela vous tente ? Alors participez à la course du Trophée qui se déroulera dimanche 13 septembre. Départ à 9h30 sous la mairie, place Neuve.
Un beau parcours vous attend : direction le col d’Eze, puis le tour du plateau de la Justice et retour au col d’Eze. De là vous vous dirigerez vers le fort de la Revère et vers la Forna, pour retourner ensuite vers La Turbie, votre point de départ.
Vous aurez parcouru 19,1 kilomètres sur un dénivelé de 300 mètres.

Attention ! Il n’y a que cinquante places. Pour vous inscrire rendez-vous chez Planet Jogging à Nice, au 17 de l’avenue Félix-Faure ou bien directement en ligne : http://course.turbie.free.fr/inscript/

Cela vaut-il vraiment la peine de courir dans un si beau paysage ?

Christian Gallo
© Le Ficanas ®

dimanche 6 septembre 2009

Franchement art ? Une petite baffe à Metcuc.



L’avalanche publicitaire qui a entouré cette manifestation organisée par Nicexpo, à la citadelle de Villefranche, laissait croire à un salon de l’art actuel. Et c’est le cas quand on pénètre dans la première cour de la citadelle. Une Peugeot 205 vient d’avoir un accident contre le mur du bâtiment, le capot est encore ouvert, et de la fumée en sort. Les visiteurs croient que l’accident vient d’arriver, cherchent l’accidenté pour lui porter secours. Il s’agit là d’une installation du grassois Vincent Deplano (http://www.deplano.fr/), pleine d’humour, comme les sculptures qui voisinent cette œuvre.

Dans la deuxième cour, celle de la mairie, on rencontre l’invité d’honneur, Max Cartier, en compagnie du premier adjoint de Villefranche, Jean-Pierre Mangiapan. Cartier a exposé une toile et surtout un panneau détaillant sa réalisation. Tout cela nous incite à aller vers la troisième cour, envahie par de petits stands et par le pavillon central.

Adieu veaux, vaches, cochons, couvées, ce n’est plus une exposition, c’est un marché! Il y a de tout un peu : du « à la manière de… », du « comme l’aurait fait… », du « fait comme à la maison ». Le vent déchaîné se lève et, subitement, quelques sculptures se prennent pour Tinguely, et des pseudos Saint-Phalle s’apprêtent à basculer. Réfugions-nous vite à l’intérieur et tournons au milieu de ses stands. Heureusement que la galerie Les Yeux Fertiles (http://www.galerie-lesyeuxfertiles.com) présente des toiles d’Henri Goetz, deux petits dessins d’Henry Michaux, une belle composition de Léopold Survage, peut être une maquette à un projet monumental, et une beau Mathieu sur fond noir.

Car le reste est un véritable fourre-tout qui va de la broderie de perles à la peinture naïve, en passant par un tachisme que l’on ne croyait plus exister. Il est vrai que c’est un marché, et que seule la capacité à financer un stand est la sélection du genre. En outre on cherche vainement l’immense dôme jaune de Jak Espi, promis, ou les sculptures en direct de Christophe Jeanblanc. Quant à la voiture électrique, qui aurait du être décorée par un artiste, elle s’ennuie toujours à l’entrée de la citadelle, sans se faire remarquer.

Et pourtant la direction artistique de l’événement organisé par Nicexpo a été confiée à Emilie Tazé que vous connaissez sûrement, chers internautes. http://www.claqueafogiel.com/ c’est elle. http://www.pipi-cauet.com/ c’est toujours elle. http://www.marrede.com/ c’est encore elle. Bientôt, peut-être, nous aurons alors un www.baffeametcuc.

Christian Gallo
© Le Ficanas ®

Le maire d’Eze s’offre «Le Petit Niçois»


Le Petit Niçois de la rue Désirée Niel, dirigé par Robert Verdoïa depuis de nombreuses années, était à la vente. Ce serait un nouveau venu de la politique locale, Stéphane Cherki, qui s’en serait porté acquéreur.

Le journal, qui a repris de titre qui existait déjà au XIXeme siècle, vient de publier en août dernier son 639ieme numéro. Mais son nouveau propriétaire va sûrement le dynamiser, car il est avant tout un chef d’entreprise et son apparition lors des dernières élections municipales a surpris avec une victoire brillante à Eze au premier tour.

Avait-il, en 2003, lors de la création de Stéphane Cherki Conseils à Eze, une ambition politique ? Ce parisien (il est né à Boulogne-Billancourt) va commencer très jeune une carrière d’homme d’affaire en créant en 1983 « Tir Groupé » qui s’occupe de l’animation et de la promotion des ventes avec plus de 40.000 clients et 15 millions d’utilisateurs. On va le retrouver dans diverses opérations qui ont souvent un lien avec le loisir, la gastronomie, le voyage ou le spectacle.
Direction des Pyramides à Port Marly, près de Paris, création de l’invitation Bacchus, reprise de vignobles près de Saint-Émilion, reprise du domaine du Mont Leuze à Villefranche, reprise de la gestion du toit de la Grande Arche à la Défense, reprise du magazine Conso CE, revue de référence des comités d’entreprise (ah ! de la presse !), du tour opérateur TCH Voyages et de la salle de spectacle de Bobino à Paris.
Mais ce n’est pas tout, Stéphane Cherki ne se contente pas d’être un repreneur, il est aussi un créateur : Média Cadeau, Thématic Cadeau, la carte internet Ekdo.

Il est également sponsor de la photographe Katya Legendre, du peintre Dimitri et du musicien et peintre Luis Navaro.

Avec un tel bilan, il serait étonnant que Le Petit Niçois reste un petit journal. Bien positionné à droite, le support pourrait devenir le média d’une nouvelle ambition électorale de son nouveau propriétaire. D’autant plus que le quotidien local, Nice-Matin, avec une nouvelle mise en page, fait difficilement face à la crise, son nombre de lecteurs allant décroissant. En outre Direct Matin (et donc Direct Nice) deviendrait peut-être un quotidien payant à 20 centimes d’euro seulement. Le groupe Vincent Bolloré réfléchit à cette hypothèse à l’exemple d’un quotidien italien de droite « Il Foglio » qui obtient un franc succès avec cette méthode.

Il est vrai que de nos jours, il n’y a pas de politique sans média et que l’exemple vient de haut.

Christian Gallo
© Le Ficanas ®

mardi 1 septembre 2009

Èze : Didier Elena à la Chèvre d’Or


Décidément, ça bouge bien dans les palaces. Après le changement de chef à la Réserve de Beaulieu, c’est au tour du « deux étoiles » la Chèvre d’Or d’Eze de s’offrir un bébé Ducasse.

Il était en poste aux Crayères à Reims (également un deux étoiles), et il va prendre la direction culinaire des quatre points de restauration du château de la Chèvre d’Or : La Chèvre d’Or elle-même, La Terrasse des Remparts, Le Café du Jardin et le Bar du Château.

Il est loin d’être inconnu dans la région, car notre chef de 37 ans a fait une grande partie de sa carrière chez Ducasse, au Louis XV, à Monaco. Mais il a été également le collaborateur de Paul Bocuse et de Jacques Cagna. En 2006 il a permis aux Crayères d’obtenir leur deuxième étoile, et a été couronné chef de l’année. Mais en 1991, alors qu’il était le chef de l’Essex House de New-York, le restaurant avait obtenu le titre de meilleur restaurant des U.S.A.

Peut-être vous souvenez-vous des Epicuriens, sur la place Wilson, à Nice ? C’était lui !

Christian Gallo
© Le Ficanas ®