En effet le tribunal de commerce de Nice a déclaré jeudi que le casino du groupe Partouche était en état de cessation de paiement.
C’est l’avocate du comité d’entreprise qui a fait part de cette information, mais la direction de l’établissement ne souhaite pas s’exprimer.
Les 42 salariés de l’établissement d’une mauvaise gestion du groupe Partouche qui avait fermé les salles de jeux traditionnels, diminué les horaires et déjà procédé à deux vagues de licenciement.
Sur l’exercice 2009, le casino accusait un chiffre d’affaire de 2,14 millions d’euro et un résultat lourdement déficitaire (-57% en deux années). Pourtant le groupe Partouche a affiché un chiffre d’affaires de 238,2 millions d’euro au premier semestre 2010, soit une hausse de 6,9% par rapport à la même période de l’année 2009.
Le casino est donc en redressement judiciaire et en observation jusqu’en janvier prochain. C’est donc un administrateur judiciaire qui va avoir pour mission de trouver un éventuel repreneur.
Décidément, sur la baie des Fourmis, rien ne va plus… Pourtant en ce moment au casino il y a un festival de voyance… qui n’a rien vu venir !
Christian Gallo - © Le Ficanas ®
Au delà de la responsabilité du groupe Partouche, cet évènement révèle aussi la gestion "au doigt mouillé" de l'équipe municipale actuelle. La ville, propriétaire du bâtiment, n'a pas pris il y a une dizaine d'années les mesures qui s'imposaient pour maintenir le prestige et la réputation de ce casino.
RépondreSupprimerLa question que l'on peut se poser : pourquoi ???
Ce n'est pas la première ni la dernière fois que Beaulieu-sur-Mer se casse la gueule : fermeture d'une dizaine d'hôtels en moins de 10 ans, absence flagrante de manifestations culturelles d'ampleur qui pourraient attirer les touristes étrangers et surtout, fleurissement de programmes immobiliers qui défigurent un patrimoine Belle Epoque unique sur la Côte d'Azur. On parlait de Lenôtre qui aurait pu louer la célèbre Rotonde, pavillon Belle Epoque ISMH, mais le traiteur a lui aussi jeté l'éponge devant l'opposition des riverains. Reste que la ville a contracté un prêt de 2 300 000 euros qui restera sur les bras des contribuables pendant 15 ans...
Privée de la redevance du Casino, c'est la commune qui sera bientôt à son tour en cessation de paiements !