mardi 5 octobre 2010

Rififi politique dans l’U.M.P. azuréen



Rien de ne va plus à l’U.M.P. dans les Alpes-Maritimes. C’est une véritable fronde de certains élus U.M.P. de l’Est du département qui se liguent contre le ministre-maire de Nice, qui est en outre le président de la communauté urbaine et dont certains d’entre eux dépendent. C’est le cas en particulier du sénateur-maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat, René Vestri. En avril dernier, René Vestri est mis en examen pour blanchiment à titre habituel et en bande organisée, trafic d’influence et association de malfaiteurs dans le cadre d’une affaire de corruption présumée.

Deux jours plus tard, le 29 avril, Christian Estrosi lui signifie par lettre recommandée le retrait de sa délégation de 17e vice-président de la communauté urbaine. René Vestri va alors signaler que ce courrier n’est pas signé de la main de Christian Estrosi. En effet, ce dernier, le 29 avril, était dans l’Hérault et, pour signer ce courrier, le ministre aurait dû être à Nice soit la veille avant 17h45, soit le 29 à la même heure (On est à deux doigts de l’affaire O.M.-Valenciennes…).
Accusé de faux en écriture et usage de faux, Christian Estrosi vient de déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse. Un juge d’instruction devrait être nommé sous peu. Le torchon brûle à l’U.M.P.


Il est vrai que René Vestri avait mal digéré le fait de ne pas avoir été élu président du conseil général en 2008. Il lui avait été préféré un très proche d’Estrosi, Eric Ciotti, qui avait été battu aux élections cantonales par Marc Concas (P.S.) et rattrapé après la « démission » de  Gaston Franco à Saint-Martin-Vésubie. La justice à du travail en perspective…

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

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