dimanche 14 mars 2010

Jean Ferrat et Saint-Jean-Cap-Ferrat


C’est une perte immense de voir disparaître un chanteur auquel les Français sont particulièrement attachés. Les hommages ne vont pas manquer, et à juste raison.
Jean Ferrat était né le 26 décembre 1930 à Vaucresson sous le nom de Jean Tenenbaum. Son père était joaillier et sa mère fleuriste. Son père, qui était juif, sera déporté par les nazis et mourra à Auschwitz. Jean Tenenbaum sera alors caché par les militants communistes.

À l’age de quinze ans il doit travailler et va devenir aide-chimiste. Mais il est attiré par le théâtre et commence à composer des chansons. Il va commencer à chanter dans des cabarets sous le nom de Jean Laroche, puis jouer de la guitare sous le pseudonyme de Frank Noël. C’est alors qu’il choisira définitivement comme nom Jean Ferrat, et réellement d’après le nom de la ville de Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Mais c’est à Antraigues-sur-Volane, en Ardèche, qu’il s'installera, ce qui lui inspirera l’un de ses plus grand succès « La Montagne ». Proche du Parti Communiste (il n’en sera jamais membre), après un voyage à Cuba, il n’hésitera pas pourtant à le fustiger, en particulier en ce qui concerne l’invasion de Prague en 1968 et le « bilan globalement positif » énoncé par Georges Marchais.

Ses chansons vont pourtant toucher profondément ses auditeurs, et Jean Ferrat continue à vendre plus de 100.000 disques par an. Ses principaux titres :
Ma Môme (1960), Nuit et Brouillard (1963), La Montagne (1964), Camarade (1970), Potemkine (1965), Ma France (1969), Au Printemps de quoi rêvais-tu ? (1968), Que serais-je sans toi (1965) (Poème de : Louis Aragon), Et pour l’exemple (1971), Un air de liberté (1975), La femme est l'avenir de l'homme (1975), Le Bilan (1980).

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

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